La galerie B&B avait accueilli cette première exposition dédiées au photographies d'Olivier du 5 au 9 mai 2017.
Je débutais pour tout : concevoir une exposition, choisir les photographies, les imprimer, les encadrer, et je n'étais ni photographe, et encore moins tireur. Et c'est là que j'ai conçu la tonalité de toutes les expositions qui viendraient par la suite : cadres en caisse américaine, de bois brut que je teintais puis cirais en marron foncé, photographies contre-collées sur un support, lui-même fixé au cadre.
J'avais voulu un nombre important de photographies. Cinq mois après sa disparition, je voulais en montrer le plus grand nombre possible.
La galerie avait deux grands murs où exposer : celui face à l'entrée, limité par sa hauteur par un genre de buffet bas, et le fond de la galerie, avec près de 4 mètres sur 3, espace que je m'étais résolu à exploiter au maximum et qui permettait au spectateur de prendre le recul qu'il souhaitait pour le regarder.
J'avais donc présenté les portraits en une mosaïque de 72 photographies dans un bloc compact sur ce mur du fond, bloc de cadres que j'avais solidarisé par groupe de 12 par un treillis de linteaux.
J'avais réservé le mur face à l'entrée aux bergers kurdes descendu des montagnes pour l'Aîd. Sur le mur de gauche, face à l'entrée, j'avais sélectionné quatre portraits que je considérais comme les matures de cette première période d'Olivier. On en voit ici deux.
La vitrine de la galerie présentait uniquement des portraits de sportifs. C'était ses premières photographies sur ce thème qu'il a tant développé par la suite.
En sa mémoire depuis sa disparition, une série de photographies représentant Olivier sur les lieux sujets de l'exposition, était présentée immédiatement à droite de l'entrée de la galerie.