Chaque semaine, une image parmi les 55 000 prises par Olivier Prévôt est publiée sur ce site afin d'illustrer la diversité de ses intérêts, des personnes qu'il a rencontrées et des lieux qu'il a parcourus.

Vol de pigeons - le 8 février 2011, Koweït

Fin janvier 2011, Olivier partit pour un long voyage de plus de six semaines commençant au Koweït et se poursuivant au Bangladesh. 

Ce 8 février, il sortit dans la matinée par un temps incertain et se dirigea vers l'extrémité de la ville en train de s'étendre sur le désert. Il repéra un immeuble en construction, le photographia quand un vol de pigeons s'est abattu sur l'espace à la limite des sables. Il prit la photographie de ce vol.

Les oiseaux - une cinquantaine - occupent tout le cadre de l'image. Ils sont un peu flou : la vitesse de l'appareil était insuffisante pour une très bonne netteté de leur vol. Dans la moitié inférieure, se détachant du sable, un bosquet d'arbrisseaux est au centre de l'image. Un homme passe à droite. Plus loin, des voitures et camions sont stationnés sans un ordre apparent véritable. Un immeuble en construction de détache sur la droite du cadre, entouré de plusieurs grues. Le ciel est assez uniformément gris.

Cette image rejoint beaucoup de photographies de paysages d'Olivier, avec l'apparent décentrement dû à l'immeuble, avec la place du ciel, avec la palette chromatique réduite, ici surtout aux nuances de gris. Néanmoins, sa principale caractéristique est le sujet : le vol de pigeons. Il n'y a pas d'ambigüité sur ce point, la mise au point est réalisée à leur niveau, pas sur le bâtiment qui est légèrement flou. Je crois que c'est le seul exemple dans son travail. Il n'a pas eu le temps de choisir une vitesse d'obturation assez rapide pour une vue nette des oiseaux (d'ailleurs le voulait-il ?). Il faut peut-être aussi prendre cette prise comme une tentative de tableau, de représentation paradoxale du vivant dans tant de béton. Par ailleurs, même si cette photographie ne le laisse pas trop voir, cette marge du désert est abîmée, avec des dépôts dans les endroits où ils ne gênent pas (le stationnement par exemple). Et cela rejoint un grand thème d'Olivier.

Cette photographie est la troisième d'une petite suite de cinq prises. Voici la première de la série. 

Ici, c'est l'immeuble qui est clairement le sujet, ou peut-être le chantier de construction. Il est centré dans l'image. On reconnait bien le bosquet, le stationnement plus ou moins anarchique. Quelques oiseaux sont présents mais n'attirent aucunement l'attention. C'est une image classique, sans décentrement, pas trop dans le style d'Olivier. Mais c'est probablement ici l'atmosphère un peu triste qu'il recherchait.

Aucune de ces images n'a été notée (comme majoritairement toutes les images prises après fin 2010). J'avais déjà publié le 21 février 2022 un portrait d'un mécanicien pris cette journée en début d'après midi, un garage de nuit le 25 mars 2024 , la tour Tour Al Hamra le 8 avril 2024 et un portrait d'un mécanicien, pris très peu après cette série, dans le même endroit ou à proximité, le 15 avril 2024 et enfin un portrait de mécanicien la semaine précédente. Sur ce site, c'est l'un des jours qui a eu le plus de photographies publiées.

Il reste beaucoup de portraits et aussi des vues inhabituelles de Koweït par jour maussade, qui mériteraient une publication.

Cette photographie pourrait figurer dans un catalogue sur Koweït en raison de son caractère particulier, dû au temps incertain.

Image du 1er décembre 2025 - semaine 49 de 2025.

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